Désir interdit

Ma peau sous tes doigts suffoque de plaisir. Mon cœur ardent de douleur ne cesse de redemander ce qu’il sait qu’il n’obtiendra jamais. Il se contente donc d’un amour charnelle noyé de souffrances et de trahisons. Je suis désolé, mais mon corps est accro au tient. Quand il n’est pas contre ton torse, il démontre déjà des signes de manque, qu’une douleur fulgurante que je cache sous un mince sourire. Jamais tu ne le sauras, j’ai bien trop peur de te perdre une bonne fois pour toute. J’aime mieux mourir cent fois dans tes bras que dans un monde froid, glaciale où je serais seul sans toi. Quand je me perds dans le creux de tes reins et dans l’immensité de ton regard, je sais que je vis toujours, je me sens vivante que lorsque mon cœur se heurte au tient et qu’il lance un cri d’agonie. Tu es tout ce que je déteste, l’ombre d’un bonheur impossible à atteindre, mais je t’aime malgré tout. J’aime le moindre de tes défauts. Vaut mieux souffrir dans ton étreinte infini que seul, noyé dans une rivière de larmes. Parce que tu vaux plus que tout le monde entier, plus que ma propre misérable existence.

Calme mon cœur, pose tes lèvres contre les miennes et tout ira mieux. Pour quelques minutes, j’oublierai qui je suis, pour quelques minutes j’oublierai qui tu es.

Retour à l'accueil